On se dit souvent que les plus beaux rêves sont insensés,
Irréalisables ou bien trop idéalisés,
Souvent voués à l'échec, ou au succès trop coûteux,
En y perdant beaucoup, on y gagnerait bien peu.
À cette règle il y a pourtant une exception,
Qui par sa simple idée déleste la conscience.
Un monde où chacun peut, malgré son impuissance,
Y façonner de ses mains chaque mètre carré.
Cette terre promise s'appelle celle des Idées,
Vois comme elle t'appartient, tu en es la seule déité.
Là-bas jamais un rêve ne sera naîf ou trop beau,
Si tant soit que tu rêves, profites-en pour rêver tout haut.
Les vagues de ton âme vagabonde sont les mouvements de ton esprit
Elles te meuvent, elles t'émeuvent, tu ne peux pas les ignorer.
Rendant ta tête incessamment remplie de mondes à inventer,
Et tu voyages alors, sans même avoir quitté ton lit.