C'est un vide intérieur
Qui me glace le cœur,
Ténèbres infinies
Me voles mon énergie
Me privent de volonté
Et m'empêchent de rêver.
En attendant mon heure,
Le retour au bonheur,
Je me berce de joies
Que je n'éprouve pas.
Et j'en perds le sommeil
Les cauchemars se réveillent
Ils me privent de raison
D'espoirs ou de passions.
Mais quand la vie renaît
Porteuse de chaleur
Elle sait m'émerveiller
Avec une telle douceur
Effaçant mes chimères
Mes peurs et mes colères
Mes doutes et mes peines
Elle est calme et sereine.
C'est un mot, une présence
Un âmi, un silence
Un mot qu'on ne dit pas
Absent, mais qui est là.
Comme elle est salvatrice
Cette force directrice
Comme un organe vital
Elle est fondamentale.